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En
prévision de la visite de Bedoui à Jijel « Opération toilettage » à El Milia Les
habitants de la cite Lemridja, à la périphérie nord de la ville d’El
Milia, ont été surpris par une vaste opération de toilettage, improvisée
pour préparer la visite de Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur, des
Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, annoncée depuis
quelques jours. Face
à une telle mobilisation, de nombreux citoyens ont fait part de leur
étonnement de voir autant d’efforts engagés juste parce qu’il y a un
ministre qui va arriver. «Ce n’est pas pour nous, c’est pour le ministre,
ça, on le sait ; sinon, comment expliquer que notre cité est restée sans
éclairage public depuis plus de vingt ans ?», ont-ils ironisé. Du jour au
lendemain, des lampadaires ont été installés et la cité amiraculeusement
été éclairée. Des travaux d’aménagement au sein même du quartier ont été
lancés, changeant radicalement le décor. Le caisson débordant d’ordures
qui trônait depuis de longues années à l’entrée du quartier a
disparu. Des
camions et des engins ramenant divers matériaux ont également été
mobilisés pour permettre aux ouvriers, encadrés par des élus, d’entamer
des travaux de terrassement devant les blocs récemment transférés à la
wilaya, inscrits au programme de la visite de Bedoui. Pour les habitants,
cette cité mérite pourtant plus que ces aménagements de circonstance,
lancées dans la précipitation. Après le wali, qui est arrivé sur les lieux
pour visiter, il y a quelques jours, les blocs en question, c’est autour
du ministre de l’Intérieur de déclencher cette alerte dans une ville
souffrant de multiples maux. En plus des ordures qui l’ont envahie, son
cadre de vie est terriblement dégradé, ses routes sont défoncées et ses
trottoirs sales ne sont que des portions de carrelage
détachées.odejjijel.org El
Watan 21/02/2018 Par Zouikri Amor El Milia Beni Fergane désenclavé S’il y a quelques années déjà, le village de Beni
Fergane dans la commune d’El Milia , 67 kilomètres à l’Est de Jijel
était entièrement enclavé, ce n’est plus le cas aujourd’hui, puisque, le
chemin de wilaya N° 132 B reliant la région de Mechat à Oued Zhour sur une
distance de 25 kilomètres va être bientôt achevé , Celui-ci a bénéficié
d’une enveloppe financière estimée à 149 milliards de centimes ,
de revêtements de routes et de caniveaux si bien
qu’aujourd’hui les habitants du village peuvent arriver au chef-lieu en un
laps de temps très court . «Cette route, va désenclaver une partie
importante de notre village qui était presque à l’abandon d’autant plus
que nous ne pouvions pas nous y rendre pour entretenir nos oliviers, mais
avec cette voie d’accès, tout changera », a déclaré Aami Slimane, un
villageois qui rêvait depuis plusieurs années de voir cette route
réalisée. C’est aussi une vraie aubaine pour les jeunes qui pourront
désormais construire leurs propres logements, loin du village déjà exigu,
dans le cadre de l’aide à l’habitat rural. «Cette route, après son
aménagement, permettra aux jeunes de construire, enfin, leurs propres
logements », dira Kamel, un jeune maçon. Pour Farid, c’est un grand
soulagement, car cela mettra un terme à ses déplacements et il n’aura plus
affaire aux pénibles navettes pour rejoindre son lycée. « Le calvaire des
lycéens de notre village va être achevé, bientôt, avec le dernier
coup de pelle du bulldozer », nous confie notre interlocuteur qui ajoute
qu’à partir de la rentrée scolaire prochaine, on parcourra moins de 500
mètres pour y arriver. La satisfaction est également ressentie par
les nouveaux élus. « Je remercie tous les citoyens du village de Beni
Fergane qui ont soutenu ce projet. Grâce à eux, on va ouvrir
cette voie dans les meilleurs délais d’autant plus qu’aucune opposition
qui pouvait entraver l’avancée des travaux n’avait été enregistrée»,
déclare un élu de cette localité tout en invitant les autres citoyens de
sa commune à prendre cet exemple. Lors de la dernière visite du wali dans
la région, il a procédé à l’attribution de 15 aides à l’habitat rural aux
habitants de Beni Fergane tout en donnant des instructions pour la
réouverture de la salle de soins au plus tard deux mois.odejjijel.org L’Est Républicain 21/02/2018 Par M. Bouchama Des pluies orageuses sur les régions côtières Centre et Est à partir de mardi soir (BMS) ALGER- Des pluies, parfois sous forme d'averses
orageuses, affecteront les régions côtières et proches côtières du
Centre-Est et de l'Est du pays à partir de mardi soir, indique
l'Office national de météorologie dans un bulletin spécial
(BMS). Les pluies affecteront dans un premier temps, les
wilayas de Skikda, Annaba, El-Tarf, Souk-Ahras et Guelma, et ce, à partir
de mardi à 18h00 au mercredi à 06h00, où les cumuls estimés atteindront ou
dépasseront 30 mm, précise la même source. Elles
toucheront, par la suite, Boumerdes, Tizi-Ouzou, Bejaia,
Jijel, Sétif et Bouira,
avec des cumuls qui atteindront ou dépasseront les 40 mm durant la
validité du BMS qui s'étalera du mardi à 18h00 au mercredi à 18h00. Des rafales de
vent sous orages sont également prévus durant la validité du bulletin,
selon le bulletin.odejjijel.org APS Mardi, 20 Février 2018 19:12
7e challenge du sport
adapté des agents de la protection civile à Guelma/Eliminatoires: légère
domination de l’équipe d’Annaba GUELMA
- Les éliminatoires de la 7ème édition du sport adapté au métier d’agent
de la protection civile, se sont achevées, lundi, par une légère
domination de l'équipe de la wilaya d'Annaba, tandis que la majorité des
équipes participantes ont décroché des places qualificatives aux
éliminatoires finales, a-t-on constaté. Les
membres de l'équipe d'Annaba ont ainsi réussi à décrocher les premières
places dans les disciplines de la montée à la corde, la meilleure équipe
d'ambulanciers et la conduite en terrain accidenté (poids lourd), en plus
de la course avec sac à dos ( femmes), et ce, d’après les résultats
annoncés lors de la cérémonie de clôture, présidée, ce soir, à la maison
de la culture Abdelmadjid Chafiî, par le chef de l’exécutif local, Fatima
Zohra Rais. Le
reste des résultats de cette compétition sportive de deux jours, à
laquelle ont pris part 600 athlètes des deux sexes, provenant de 14
wilayas de l'Est du pays, a vu l’arrivée en tête du classement de la
wilaya de Bordj Bou Arreridj dans le parcours du combattant de la
protection civile, alors que la wilaya de Khenchela a obtenu la première
place dans la pétanque, Batna dans les jeux d’échecs, Constantine dans le
parcours du feu, Jijel
dans la natation et El Tarf dans la course avec sac à dos. Etant
donné, par ailleurs, que les trois meilleures équipes ayant obtenu les
trois premières places dans chaque discipline de ces éliminatoires
régionales participeront aux finales, prévues au mois de mai prochain dans
la wilaya d'Annaba, les résultats techniques annoncés ont révélé que ces
équipes seront représentées dans au moins l'une de ces
disciplines. Selon
le directeur de la protection civile de la wilaya de Guelma, le commandant
Mohamed Benaouda, qui a clôturé cette manifestation, les résultats obtenus
mettent en exergue la vive compétition existant entre les différentes
équipes, attestant, selon lui, du sérieux des préparatifs consentis par
toutes les wilayas à cet important événement sportif. A
noter que les compétitions dont le coup d’envoi a été donné dimanche se
sont déroulées au niveau de plusieurs structures sportives et culturelles
de la ville de Guelma, à savoir le complexe sportif Souidani Boudjemaâ, le
stade Kahdour Tahar, la maison de jeunes Mouhamdi Youcef, en sus de la
base vie d’une société turque et du siège de l'unité principale de la
protection civile.odejjijel.org APS
Mardi, 20 Février 2018 11:17
Régions montagneuses de l’antique Igilgili (Jijel) Des mesures pour leur désenclavement Les habitants qui ont à maintes reprises lancé des
cris de détresse pour exprimer leur volonté de retourner à leurs origines
ont finalement trouvé une oreille attentive. Après l’épreuve sanguinaire par laquelle sont passées
plusieurs régions montagneuses de la wilaya de Jijel durant les affres du
terrorisme, une réelle volonté semble s’afficher pour mettre fin à
l’errance des habitants qui ont fui leurs villages d’origine. Tourner la
page de la peur et rejoindre les terres natales est un vœu combien de fois
formulé par le passé par des centaines d’habitants qui se sont retrouvés
déracinés et privés des biens laissés par leurs aïeux. En plus de
l’amélioration de la situation sécuritaire dans des régions autrefois
impénétrables, des mesures incitatives ont été prises il y a quelques
années par l’ancien wali Ali Bedrici qui a fait de ce dossier une priorité
en lançant plusieurs projets, notamment la réhabilitation des axes
routiers afin de redonner vie à des villages totalement abandonnés.
L’intérêt particulier accordé à ce volet qui devait inverser la tendance
de l’exode et faire de Jijel une wilaya à vocation agricole par excellence
a finalement cédé la place, au cours de ces deux dernières années, à de
multiples opérations de démolition qui se sont présentées tel un obstacle
terrifiant pour les villageois qui ont tenté de construire des maisons
dans les terres qui les ont vu naître, remettant à plus tard leur retour à
leur région d’origine. Les habitants qui ont à maintes reprises lancé des
cris de détresse pour exprimer leur volonté de retourner à leurs origines
ont finalement trouvé une oreille attentive.odejjijel.org Liberté 20/02/2018 Par RAYAN MOUSSAOUI
En effet, l’actuel wali Bachir Far vient de prendre
des mesures afin de désenclaver, pour un premier temps, la localité de
Béni Ferguène. Ce bourg à 30 km de la commune d’El-Milia a été coupé du
reste du monde depuis plusieurs dizaines d’années. Lors de sa dernière
visite dans cette région, le chef de l’exécutif a donné la parole aux
villageois afin de connaître leurs préoccupations et redonner vie à cette
région. Liberté 20/02/2018 Par RAYAN MOUSSAOUI El Milia (Jijel) L’association sportive «El Milia Dianna» sans
local Profitant de la tenue, ce samedi, de son assemblée
générale pour le renouvellement de ses instances, l’association sportive
«El Milia Dianna» des anciens footballeurs a lancé un appel aux
responsables locaux pour bénéficier d’un local. Rappelant les multiples demandes adressées à l’APC,
restées, selon lui, lettre morte, pour trouver un siège, le président de
l’association, Abderrazzak Bouchaiba, a également émis le vœu de voir se
concrétiser le rêve de création d’un club de rencontres des anciens
joueurs de football de la ville. Cette idée a été lancée pour permettre
aux anciens footballeurs, dont certains sont aujourd’hui malades et âgés,
de se rencontrer dans un cadre convivial. «J’habite à Settara; je viens de
ce village, et à chaque fois que j’arrive à El Milia, je ne trouve même
pas où aller pour rencontrer mes amis», a déploré, à la fin de cette
assemblée, un ex-joueur de l’équipe du CRBEM. Activant dans le domaine socio-sportif, cette
association est l’une des plus dynamiques à l’échelle locale. Ses
activités sont consacrées à l’organisation de matchs galas entre anciens
footballeurs, à la visite aux malades et au soutien des anciens joueurs.
Le bilan moral présenté a fait part d’un riche programme mené durant le
mandat qui vient d’expirer. Le renouvellement de ces structures va encore
permettre à cette association de poursuivre ses activités pour consolider
les rapports d’amitié et d’entraide entre les anciens joueurs de football.
Le président de l’association a, par ailleurs, annoncé l’imminente
création d’une école de football dans la
ville.odejjijel.org El Watan 19/02/2018 Par Zouikri Amor Jijel Une baisse de trafic de 23 % au port de
Djendjen L’activité portuaire tous produits confondus a connu
une nette baisse durant l’année écoulée, passant de 3 893 141 tonnes en
2016 à 2 997 172 tonnes en 2017, soit un taux de baisse de 23%, selon le
dernier numéro de la revue Djendjen info.
Jijel et Tamanrasset : Un terroriste abattu, un autre se rend "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et lors
d'une embuscade menée dans la zone de Tarsate, commune d'El Milia, wilaya
de Jijel (5e Région militaire), un détachement de l'Armée nationale
populaire a abattu, le 16 février, un dangereux terroriste, en
l'occurrence le dénommé F. Sofiane, alias Abou Doudjana, fils du
terroriste neutralisé, le 15 avril 2017, F. Khoudja, dit Abbas.
L'opération a permis de récupérer un pistolet-mitrailleur de type
kalachnikov, deux chargeurs et une quantité de munitions",
précise-t-on de même source. "Dans le même contexte, et grâce aux efforts
permanents fournis par les Forces de l'Armée nationale populaire, le
terroriste L.L. Mokhtar, alias Abou Hadjer, s'est rendu, le 17
février 2018, aux autorités militaires à Tamanrasset (6e RM), en sa
possession d’un pistolet-mitrailleur de type kalachnikov et un chargeur
garni. Le terroriste a rejoint les groupes terroristes en 2012", ajoute le
communiqué. "Ces résultats s'inscrivent dans la dynamique des
opérations menées par nos Forces armées pour assainir notre pays du fléau
du terrorisme et asseoir la sécurité et la quiétude à travers l'ensemble
du territoire national", souligne la même source.odejjijel.org El Moudjahid 18/02/2018 Par (APS) Protestation à El Milia Le désenclavement de Beni Ferguene en ligne de
mire La protestation, il y a quelques jours, de la
population de Beni Ferguene, au nord-est de la ville d’El Milia, devant le
siège de la daïra, appelant les autorités à intervenir pour trouver une
solution à leurs préoccupations, n’est pas restée sans suite. Il faut d’abord rappeler qu’une plateforme de
revendications a été remise aux responsables locaux mettant en exergue les
atouts agrotouristiques de cette région à relief montagneux, restée en
marge de tout programme de développement depuis de longues décennies. Si
la lutte contre le terrorisme qui a longtemps sévi dans ce territoire à la
nature forestière très dense n’a pas permis de lancer des projets, le
retour à la stabilité depuis déjà une bonne décennie n’a pas été suivi
d’effet pour s’intéresser aux problèmes soulevés. En conséquence de cette situation, ce sont les
localités limitrophes relevant de la wilaya de Skikda, qui ont aujourd’hui
largement dépassé en termes de développement Beni Ferguene et sa côte
d’Oued Z’hor. Entre le côté est relevant de la wilaya de Jijel et la
partie ouest intégrée à la wilaya de Skikda, la différence est de
taille. Elle est remarquable et met en évidence toutes les
disparités entre deux régions qui ont pourtant partagé le même destin de
lutte contre le terrorisme. Du côté de Jijel, c’est encore l’hibernation.
Les élus locaux à El Milia n’ont pas jugé utile de s’intéresser de près
aux aspirations de la population pour une prise en charge de leurs
préoccupations. Et pourtant, on n’hésite pas à tirer profit des richesses
en dunes de cette région, écrasée sous le poids des engins et des poids
lourds servant à l’extraction et au transport du sable. Il faut dire que
non seulement cette sablière ne rapporte aucun bénéfice financier à la
région, mais qu’elle a encore porté un sérieux coup à sa vocation agricole
et touristique. Tentant de rassurer la population lors de son
déplacement dans la région, après le rassemblement tenu à El Milia, le
wali, Bachir Far, a cependant présenté un programme de développement aux
habitants. S’appuyant sur une enveloppe de 149 milliards de centimes pour
le désenclavement, il prend également en charge la réhabilitation des
salles de soin, des écoles et de l’attribution d’aide pour la construction
rurale. Il reste à souligner que pour les habitants, la plage d’Oued
Z’hor, dont l’ouverture dépend toujours du facteur sécuritaire, et qui a
renoué, en dépit de sa fermeture, avec l’ambiance estivale depuis
plusieurs années, est un indice d’espoir pour le désenclavement et le
développement de leur région.odejjijel.org
Taher (Jijel) / Suicide d’un jeune homme à Tahr
Oussaf Un homme d’une trentaine d’années, natif de Tahr
Oussaf (commune de Taher), s’est donné la mort, ce week-end, dans des
conditions qui demeurent jusqu’ici inconnues. Le corps de la victime (A.
B.) a été retrouvé sans vie dans son domicile par des membres de sa
famille, a-t-on appris de source bien informée. Selon certains habitants
de ladite localité, le défunt aurait mis fin à ses jours par pendaison en
utilisant une corde d’amarrage. Alertés, les services de la Protection
civile n’ont pu que constater le drame et évacuer la dépouille mortelle
vers la morgue de l’hôpital de Taher pour autopsie. Une enquête a été
ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances
exactes de cette découverte macabre qui a mis en émoi toute la localité de
Tahr Oussaf.
odejjijel.org Liberté 18/02/2018 Par RAYAN MOUSSAOUI ELLES INDUISENT DE MULTIPLES COMPLICATIONS Finalement, ce n’est pas seulement les services du cadastre de la wilaya de Boumerdès qui sont montrés du doigt par des citoyens à l’instar de ceux de la commune d’Afir lesquels ont démontré, à l’approbation d’autres services de l’Etat, qu’ils ont été lésés par cette institution publique. C’est au tour des citoyens d’El-Aouana qui, par le biais du président et du secrétaire général de leur association agréée «Amal Ouled M’hamed», en nous rendant visite à la rédaction d’Alger, de fustiger les services du cadastre de la wilaya de Jijel et de crier eux aussi à la dépossession de leurs propriétés foncières. Plus encore, selon les arguments qu’ils nous ont avancés, documents à l’appui, les propriétaires fonciers d’El-Aouana ne sont pas loin d’affirmer que les services des cadastre de leur wilaya ont mis dans un grand embarras une importante institution sécuritaire du pays à cause justement de graves erreurs commises. Joint par téléphone, le directeur du cadastre de Jijel, s’en est tenu à une réponse évasive refusant de fournir plus d’explications sur ce dossier afin de lever cette grave ambiguïté. De quoi s’agit-il ? En vertu de l’arrêté numéro 1172 du 1er octobre 2005, le wali de Jijel affecte 24,7 hectares à l’Armée. Une grande partie, soit 16,7 ha, relève du Domaine national ou un bien communal. La démarche d’affectation est normale. Il est utile de rappeler qu’en matière d’implantation d’infrastructures publiques – les infrastructures sécuritaires sont prioritaires- la loi confère au wali le pouvoir d’exproprier un collectif ou un individu identifié de leur (ou de sa) propriété contre indemnisation par l’Etat. Cette expropriation est soumise préalablement à un processus technique, administratif et juridique que clôturent notamment la déclaration d’utilité publique et l’emprise sur le bien exproprié. Cependant l’article 12 de la loi n° 91-11 du 27 avril 1991 fixant les règles relatives à l'expropriation pour cause d'utilité publique précise pour des cas intéressant l’implantation d’une infrastructure à caractère militaire «…l'acte (d’expropriation ndlr) n'est pas soumis à la publicité sous réserve d'une notification à chacun des éventuels expropriés de la volonté d'expropriation.» Nos visiteurs affirment que leurs concitoyens n’ont pas été expropriés. Le directeur du cadastre de Jijel ne le dit pas non plus. Or au regard des documents qu’ils nous ont présenté, une partie du terrain touché par cet arrêté – 8 hectares où sont érigées une vingtaine d’habitations et un cimetière - appartient, suite aux transmissions traditionnelles, à une vingtaine de familles. Mais la décennie noire a obligé ces familles à quitter la région «où nous avons laissé des champs plantés d’arbres fruitiers et surtout des habitations érigées par nos aïeux depuis des siècles.» Clament les deux responsables de l’association Amal Ouled M’Hamed. Nos interlocuteurs précisent que les militaires n’interdisent pas aux familles, après leur retour, de cultiver les champs litigieux ou de faire des récoltes sauf pour la rénovation et l’occupation des maisons. «Nous sommes certains que les militaires sont embrassés par cette affaire car ils ont pris conscience, après nos explication, que nous sommes les victimes d’un préjudice.» A notre question sur la réclamation des citoyens d’amender l’arrêté du wali en vue de leur restituer leurs terrains, le directeur du cadastre de Jijel nous dira au téléphone «le Directeur général du domaine national a présidé à Alger une réunion qui a vu la présence des Directeurs des domaines, du Cadastre et de la Conservation foncière de la wilaya de Jijel. A l’issue de cette réunion il a été décidé que le terrain réclamé par ces familles appartient aux diverses institutions de l’Etat. Si maintenant ces familles ne sont pas satisfaites du de cette décision, elles peuvent introduire un recours en justice.» Et d’ajouter. «Nous sommes des commis de l’Etat, nous obéissons aux décisions de nos responsables hiérarchiques» refusant de répondre à d’autres questions très importantes comme l’origine de la propriété objet de la réclamation. Erreur sur
l’identification du premier propriétaire Une expropriation ou une distraction de terrain est suivie nécessairement, après l’accomplissement du processus juridico-administratif cité plus haut, du transfert de la propriété. Mais le premier propriétaire doit être rigoureusement identifié pour rendre légal cet acte essentiel (le transfert de propriété). Or l’arrêté numéro 1172 du wali de Jijel qui entame l’opération de transfert de la propriété à l’Armée est caduc puisqu’il est établi sur la base de 15 attendus dont l’un est erroné. Cet attendu fait, en effet, référence à un PV établi par les services des cadastre de Jijel le 24 juillet 2012 sur lequel pèse une grave suspicion. Et pour cause, il est mentionné dans ce document (PV) que «le groupe 160 groupe de propriétés Melk sans titre classé dans le Domaine de l’Etat soumis au régime forestier par arrêté gouvernemental en date du 25 octobre 1895.» Or, nos visiteurs nous ont remis des copies de lettres émanant de la Direction nationale des Archives nationales, de la Direction régionale de Sétif de l’Agence nationale du cadastre, de la Direction nationale des Forêts d’Alger et du Conservateurs des Forêts de la wilaya de Jijel disant que le décret de 1895 n’existe pas et que ces terre n’ont jamais appartenu aux Forets. Il y a lieu de rappel que les 8 hectares sont identifié dans le groupement 160. Plus grave, les mêmes services du cadastre de Jijel ont cadastré en 2012 les lots listés dans les 8 hectares en présence des familles concernées et en leurs noms. Par la suite les responsables du cadastre de la même wilaya ont procédés, pour des raisons inconnues à des changements du nom du propriétaire. Nous avons posé avec instance des questions au directeur du cadastre de Jijel sur l’existence de ce fameux décret gouvernemental 1895 et le changement de propriétaire après l’opération de cadastre 2012. Il a refusé de nous répondre.odejjijel.org Le Soir d’Algérie 18/02/2018 Par Abachi L. JIJEL Quatre Assemblées populaires communales dans la wilaya
de jijel ont rejoint ces derniers jours les rangs du Front de libération
nationale, apprend-on de sources sûres. Il s'agit des communes de
Ziama-Mansouriah qui était sous la coupe du Front des forces socialistes,
El Kennar qui était sous la bannière de Talaie-El-Houriet, Sidi Maârouf
(FNA ) et Erraguène dirigée par la femme du maire sortant (MPA ). On
apprend, par ailleurs, que ce ralliement totalisant 28 élus sur l'ensemble
des quatre communes était dans l'air il y a une dizaine de jours en raison
de la pression exercée par certains cercles locaux sur certains élus. Par
ce ralliement, le nombre des communes sous la coupe du FLN passe à 12 sur
un total de 28. Notons, enfin, que c'est le deuxième mandat pour les
maires de Ziama-Mansouriah et d'El Kennar sous la bannière de quatre
formations différentes. Le nomadisme politique a la peau dure chez ces
rentiers. Jijel Réouverture imminente de la salle de soins de Benifergane La salle de soins de la localité de Benifergane
relevant de la commune d’El Milia (Jijel) actuellement en chantier de
réhabilitation sera «incessamment» rouverte a indiqué le chef de
l’exécutif local. Au cours d’une visite de travail dans cette localité, M.
Bachir Far a instruit à l’effet d’activer la cadence du chantier de la
salle de soin pour la livraison «dans les meilleurs délais» de cette
structure de santé. In situ, le même responsable a indiqué la prochaine
attribution de quinze (15) aides financières à l’habitat rural soutenant
que l’Etat œuvre à encourager le retour des populations dans leurs
localités d’origine notamment dans la wilaya de Jijel. Il a déclaré
qu’avec le retour au calme dans la région de Benfergane qui recèle
d’importantes potentialités touristiques et qui est touchée par un
exode massif de sa population durant les années 1990, les pouvoirs publics
s’emploient à «assurer toutes les commodités nécessaires» incitant la
fixation de la population. Le chef de l’exécutif a par ailleurs donné des
instructions pour l’accélération de la cadence des travaux de
réhabilitation du chemine wilaya (CW) 132 b reliant la localité de Mechat
à Oued Zhour sur une distance de 25 km et dont le taux d’avancement est de
l’ordre de 65%, selon la présentation directeur des travaux publics. Ce
projet, reparti sur quatre (4) lots a nécessité la mobilisation de 1490
millions de dinars, selon les mêmes services. En réponse à une
préoccupation de citoyens de la région, une étude pour la réalisation d’un
dalot sur l’oued de Ouled Djeballah sera lancée ‘’prochainement’’, a-t-on
noté soulignant que ce projet devra protéger la région des crues de
l’oued. Actuellement une quinzaine de mechtas est recensée dans la région
de Benifergane qui totalisait, dans les années 23 mechtas et
prés de 3 000 âmes. La région dispose actuellement d’une école primaire,
d’un bureau de poste et d’une salle de soins prochainement opérationnelle,
aux côtés des chantiers de voies de communication en cours pour
désenclaver la région.odejjijel.org L’Est Républicain 17/02/2018
Akher Saâ 21/02/2018 En-Nahar El Djadid 21/02/2018 An-Nasr 21/02/2018
El Massa 21/02/2018 |